Maladie de Lyme et ses principales co-infections

Mis à part l’examen au microscope du suc de l’intestin de la tique responsable de la piqûre et qui renferme peut-être des spirochètes. La recherche du spirochète dans le sang périphérique et en fond noir d’un patient qui vient d’être piqué par une tique est très souvent décevante (dans le cas où la tique serait elle-même porteuse de la Borrelie) et même avec une recherche établie avec deux examens par semaine. Toutefois les résultats sont différents si on utilise la méthode du buffy coat par micro hémoconcentration sur tube capillaire. L’examen étant centré sur la couche du buffy coat, plus exactement à l’interface globules blancs / plasma. Méthode que nous utilisons. Celle-ci est déjà régulièrement pratiquée avec succès en Afrique pour d’autres spirochétoses, notamment B. Duttoni, avec bien d’autres parasitoses… Pour mémoire la méthode du buffy coat est positive avec 1 à 3 bactéries par microlitre, alors que la PCR n’a un seuil de détection qu’avec 40 à 100 bactéries / ml.

Souvent les observations faites ici et là de la Borréliose de Lyme en sang vivant sur fond noir sont la lecture d’artéfacts, par des « microscopistes » bien intentionnés mais mal informés. Nous tenons à disposition une revue de littérature sur le sujet, que nous offrons lors de nos conférences ou formations. Il n’empêche pas malgré tout de retrouver d’authentiques spirochètes (peut-être de Lyme) déjà après recueil sanguin saisi dans l’érythème migrant mais aussi parfois dans certaines ichtyoses localisées, morphées, dermites de jambe, panniculites.

Par contre les co-infections sont bien moins difficiles à retrouver et à observer. Elles peuvent apparaitre sans la présence de la Borrelia de Lyme. Et exister, évoluer sur un mode chronique…

Légende de l’illustration :

1 BARTONELLOSE. (Infection à diverses variétés de Bartonella, B.Henselae, B.Quintana etc. )

1a Primo invasion. Pendant un jour ou deux les bactéries sont encore situées à la périphérie du globule rouge. Plus tard elles seront trouvées à l’intérieur. Ce type de pathologie peut avoir une présentation chronique. Elles sont mieux observées après coloration au Giemsa .

2 PYROPLASMOSE. (Infection rare, dont le type Babesia Microti est souvent observée) Ici présentation au stade aigue. Peut être découvert au stade chronique.

3 ANAPLASMOSE GRANULOCYTIQUE HUMAINE. (Infection à Ehrlichia Chaffeensis, Ewingi, pour les plus habituelles) Ici deux neutrophiles avec «morulae» dans leurs vacuoles cytoplasmiques, prêtent à être relarguées dans le courant sanguin. On situe entre 2 à 50 % le nombre de neutrophiles pouvant être concernés dans l`AGH. La forme monocytaire n’est qu’actuellement enregistrée qu’en Amérique du Nord. Elle peut exister sous forme chronique. Moyennant quelques artifices techniques particuliers la lecture du frottis sur fond noir peut ainsi permettre de retrouver ces cellules infectées sans coloration.

4 CORPS MYÉLINIQUES. Visible en lecture sur fond noir. Ils ne prennent pas les colorants. Ils sont confondus avec des structures bactériennes ou parasitaires. Ils ont une forme qui demeurent quasiment toujours la même. Ils ne renferment pas de grains de matière. Ils sont observés dans certaines variétés d’anémies.

NB : Toutes ces infections peuvent exister chez les malades (sero lyme + et PCR), malgré leur totale absence sur nos frottis en lecture sanguine vivante, mais le contraire est lui aussi possible. C’est dire toute l’importance d’effectuer un examen direct des frottis en darkfield microscopie ou après fixation coloration.

Il est très rare de retrouver la présentation 1, 2, 3 sur un même frottis. De plus, je n’ai pas représenté l’extrême rareté de certaines Filiaires.

 
   
 
   

SUR L’ANALOGIE DE FORMES DE LA FIBRINE ET SON ASSOCIATION À DES MALADIES.

La transformation de la fibrine soluble en un gel rigide fait apparaître un maillage, un réseau plus ou moins régulier, plus ou moins étendu. Sa densité, sa rapidité d’installation et surtout certaines formes architecturales, très particulières par endroit, sont des indices précieux de pathologies d’organes ou de système.

L’étude du maillage de la fibrine en relation avec les maladies n’a pas vraiment intéressée les chercheurs. Quelques auteurs Scalontai, Derobertis, Bettigole * ont démontrés qu’il existe bien un treillis particulier dans certaines situations maladives notamment l’hémophilie, le purpura thrombopénique, le lupus, etc. Ces travaux ont été réalisés au moyen du microscope électronique dans des grossissements se situant autour de 25 000 X. Il est à noter qu’il ne s’agit pas d’une expression qualitative vivante de la fibrine ou dans la course à la polymérisation, les monomères de fibrine tissant leur réseau, offrent ces formes que j’ai colligées, identifiées sur un vaste nombres de patients en microscopie optique conventionnelle.

Ce phénomène de ‘’formes’’ rencontré pourrait trouver son explication dans les variations des tensions superficielles des composés issus du sérum, d’une augmentation des charges négatives de la fibrine, du pH de la lame, etc. Il n’en est rien, comme me l’ont instruit bien des essais et manipulations. Je pense qu’il s’agit du résultat d’un principe organisateur du corps, que la matière incorporerait et qui lui donne se pouvoir de mise en forme. Sans doute le même qui se retrouve dans l’explication de la formation des cristaux.

*Blood 10.p528. Fibrinogen Edit Koloman laki Thombo diath haemorr 12.p321 V Hungari conference microsc elect.

Losange complet

Treillis ultrafins percé au centre.

Stucture hexagonale

Présentation tabulaire.

Fibres en arêtes de brochet.

Structure pentagonale

Ici 6 cas de figures,  3 hommes et 3 femmes, avec des pathologies differentes correctement diagnostiquées grâce à ces " formes ".

Les maladies dirigent, impriment des impulsions à l’organisation de certaines formations retrouvées dans le treillis fibrineux, faisant naître des formes particulières comme on en rencontre souvent dans l’insomnie grave, la gastrite chronique, le risque rapproché d’infarctus. Quelques-unes de ces structures "morphoses" se lisent fidèlement dans une perspective à l’organisation d’un cancer, quelques  fois  4 à 5 ans avant l’apparition clinique de la tumeur.

 

 
   
 
       
   
Schéma général de la cancérisation
 
       
 

 

Image sanguine colorée, gardée vivante, méthode Sabrasez.

 


 

En fond noir ou après certaines colorations (rouge de ruthenium, acide osmique, p.a.s., vert de méthyl, etc.), l'étude qualitative des éléments sanguins est un des paramètres crucial aux conséquences diagnostiques.

 


 

L'étude de la locomotion des polynucleaires informe sur le retentissement de bien des maladies,
c'est aussi un excellent  paramètre  de la réponse ou non aux différentes thérapeutiques.

 


 

Il est très important de distinguer les formes que donne les globules rouges dans leur décomposition (corps myéliniques, hématexodies, chapelets) des authentiques particules que sont; levures, mycoplasmes,. protoplasmes, trop souvent confondus.. Ces structures ont reçu toutes sortes de noms, dépendamment des auteurs et des époques. Beaucoup de ces éléments vivants accompagnent les maladies de l'auto-immunités, les porteurs de tumeurs, les maladies sévères chroniques.

 


 

L'image sanguine devient un atout irremplaçable pour cibler la thérapeutique quelle soit classique ou holistique

 


 

Polymorphisme evident du mycoplasme - Darkfield microscopy
 
     
 
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